Pascal Praud
Dandy nantais et vilain petit canard
Cultivant des airs de dandy parisien, Pascal Praud est pourtant un pur produit nantais. Né le 9 septembre 1964 dans la cité des ducs de Bretagne, il y passe son enfance et se prend d’amour pour le football, et en particulier pour le FC Nantes, « son » club. Petit, il y a joué, tout comme son père, avant d’en devenir, en 2008, le directeur général de la communication. Loin d’être l’homologue français de Tucker Carlson ou de Sean Hannity comme le fantasme la presse de gauche, Pascal Praud profite d’un climat politique troublé et d’une censure grandissante pour endosser le rôle des “porte-parole des Marcel au bistrot” et faire grimper les audiences.
C’est donc tout naturellement qu’il réalise la grande majorité de sa carrière dans le journalisme sportif. Mais depuis quelques années, celui qu’on avait pour habitude d’entendre débattre autour du ballon rond est sorti de ses plates-bandes pour venir s’immiscer dans le débat politique.
Déjà très critiqué par ses pairs au sein de sa spécialité, au même titre que son ancien collègue Christian Jeanpierre, il ne tarde pas à multiplier ses détracteurs qui lui reprochent un manque de légitimité et une déontologie douteuse. L’ancien pilier de Téléfoot est devenu, bon an mal an, une des têtes de pont du vaisseau amiral CNews que Les Inrocks n’hésitent pas à qualifier, toute honte bue, de « pendant français de Fox News ». En transposant les codes de l’empoignade de troisième mi-temps au débat politique, le journaliste est parvenu au faîte de sa notoriété tout en s’attirant les foudres de la bobocratie qui constate amèrement le déplacement de la fenêtre d’Overton. Ce qui n’est pas pour lui déplaire, car, selon ses dires rapportés par un ancien salarié du FC Nantes, « il n’y a qu’une chose qui importe : qu’on parle de toi. En bien ou en mal, mais il faut qu’on parle de toi. »
Formation
Pascal Praud est licencié en droit et diplômé de l’École supérieure de journalisme de Paris. Il a également suivi des cours de théâtre au conservatoire d’art dramatique de Nantes.
Parcours
Après un stage à Ouest-France, il intègre le service des sports de TF1 en 1988 sans avoir terminé ses études de journalisme. Il y reste une vingtaine d’années, durant lesquelles il anime l’émission « Téléfoot » aux côtés de Thierry Roland et intervient sur LCI. Durant cette période, il tente de convaincre ses patrons de lui donner une autre tribune que le sport, en vain. Parallèlement, il rejoint RTL.
Sur les ondes de la station de la rue Bayard, il participe à l’émission sportive « On refait le match », présentée par Eugène Saccomano, en tant que chroniqueur, et présente ensuite sa propre émission, « Tirs aux buts ».
En janvier 2008, il quitte le monde du journalisme pour devenir directeur général du Football Club de Nantes, en charge notamment de la communication et du marketing. Son bilan à la tête des Canaris est mitigé et vivement critiqué.
Selon David Phelippeau, qui couvrait alors l’actualité du club sur Direct Matin et RMC, « lors d’un match à Brest, il veut offrir un maillot aux supporters du kop qui ont fait le déplacement. Il s’est fait recevoir par une bordée d’insultes ». Devant ce désamour manifeste, Praud quitte ses fonctions en mars 2010, assurant qu’il « a fini éreinté » et qu’il en a « pris plein la gueule ».
Pascal Praud retourne alors au journalisme sportif. En plus de son statut de débatteur régulier chez RTL, il rejoint i>Télé, à l’occasion de la Coupe du monde de football 2010, pour présenter l’émission « L’œil de Praud » chaque matin. Dès la rentrée, il reprend les quotidiennes « 13 h Foot » et « 20 h Foot » sur la même chaîne (« 13 h Foot » sera reléguée en émission dominicale dès 2012).
Du côté de RTL, il rejoint Christian Ollivier pour co-présenter le « Multiplex RTL-L’Équipe » tous les samedis soir ainsi que « Le Grand match de Ligue 1 » tous les dimanches soir.
Lorsqu’à la rentrée 2012, Eugène Saccomano prend sa retraite, le débatteur Praud devient le chef de file de l’émission « On refait le match ». Il l’anime toujours chaque samedi sous le nom « On refait le match avec Pascal Praud », et présente également sur les mêmes ondes « L’Actualité de la semaine écoulée » (émission sportive toujours) ainsi que le « Multiplex Ligue 1 ».
À la rentrée 2014, il remplace Léa Salamé à la présentation de l’émission de débats politiques « Ça se dispute », à laquelle participent Éric Zemmour et Nicolas Domenach. Un choix qualifié de « surprenant et malin » par Léa Salamé. Les dirigeants de RTL ont enfin donné sa chance à Praud, contrairement à ceux de la première chaîne. Du côté des téléspectateurs, sa façon de présenter (hautaine et interventionniste) est vivement critiquée. En bon acteur, Praud sait en jouer pour aviver les passions et conférer à ses émissions l’atmosphère chaleureuse d’un dîner de famille dont il serait le patriarche bon vivant. Au risque parfois de cabotiner et de surjouer, au grand dam de certains chroniqueurs et invités.
Sur RTL, pour cette même rentrée, il livre également un court billet d’humeur sur un sujet d’actualité dans la matinale d’Yves Calvi, « Le Praud de l’info », tous les jours à 8h30.
Très proche de Serge Nedjar et de Bolloré, Praud est un des grands gagnants de la restructuration de l’ancienne i>Télé. À partir de 2016 et peu après la longue et coûteuse grève qui décima près de l’intégralité de la rédaction, il présente L’Heure des Pros, dont le panel de chroniqueurs réguliers comprend notamment Élisabeth Lévy, Laurent Joffrin ou Ivan Rioufol. La liberté de ton caractéristique du programme, et un plateau qui penche plus à droite que dans les émissions concurrentes, rencontrent un succès certain. L’émission était, avant l’arrivée en fanfare d’Éric Zemmour fin 2019, la plus regardée de la chaîne, réunissant 200 000 spectateurs sur la tranche horaire 20/21h. L’Heure des Pros reste toutefois dans le viseur du CSA, qui reçoit régulièrement des signalements concernant les propos tenus au cours de l’émission (pas moins de 1200 au cours de l’année 2018).Un programme de délation sans doute orchestré.
Depuis août 2018, il assure l’émission de libre antenne “Les auditeurs ont la parole” sur RTL du lundi au vendredi, de 13h à 14h.
Faits notoires
En octobre 2001, Bernard Tapie, alors Président de l’Olympique de Marseille, croise Pascal Praud, journaliste à TF1, dans un magasin de vêtements à Paris.
Le témoignage de Pascal Praud : « Il est venu vers moi et a commencé à m’insulter : “Praud, t’es qu’un connard ! Dimanche, à Téléfoot, tu as dit que l’OM avait utilisé en cinq mois pratiquement autant d’entraîneurs que Nantes en 45 ans. T’es encore pire que les autres. Je ne te parlerai plus de ma vie !” Ce à quoi je lui ai répondu : “Bonjour, Monsieur Tapie”. Et il est reparti de plus belle : “T’es gentil, tu ne m’adresses plus la parole, t’es qu’un connard !” Ça commençait à m’énerver et je lui ai répondu : “Toi, t’es un GROS connard”. A ce moment-là, il s’est avancé et m’a mis une pêche et un coup de pied dans les parties. Après, on nous a séparés mais il y a encore eu cinq bonnes minutes d’insultes. Il m’a dit que la prochaine fois que je viendrais à Marseille, on m’attendrait. »
De son côté, Bernard Tapie affirme avoir « simplement pris par le cou » le journaliste dans le but de « le pousser dehors ». Suite à cette altercation, Pascal Praud dépose plainte pour coups et blessures et voie de fait contre Bernard Tapie.
En novembre 2013, il divise le monde du football en s’en prenant vigoureusement à l’Équipe de France de football après son match de barrage perdu face à l’Ukraine. Pour lui, ces Bleus n’en ont que faire de la France et du maillot. Il juge que tout le monde les déteste, et que c’est bien légitime.
Lors de la victoire et de la qualification de la France après le match retour, beaucoup iront lui demander des comptes…
Le 3 novembre 2017, alors que Rost tente de défendre le footballeur Patrice Evra, coupable d’avoir assené un coup de pied à un supporter de son club, en faisant remarquer qu’il a subi des insultes racistes tout au long de sa carrière, Praud sort de ses gonds : « Arrêtez ! Je vous interromps. Arrêtez de mettre les insultes racistes à tout bout de champ sur le débat ! C’est intolérable ! ». Le rappeur togolais naturalisé fait mine de quitter le plateau avant de se raviser. En affichant son imperméabilité à l’antiracisme larmoyant, Praud devient très vite suspect aux yeux de l’intelligentsia et de l’allochtonat.
Le 6 mai 2019, Pascal Praud et Élisabeth Lévy provoquent l’ire de l’invitée, la militante écologiste Claire Nouvian, cofondatrice de Place Publique et candidate aux Européennes, lorsque le premier feint de minimiser l’impact du réchauffement climatique (« ll est là ! Le réchauffement climatique… Moins trois degrés ce matin dans les Yvelines, moins un degré hier à Troyes. Attention, sujet sensible, on ne rigole pas avec le réchauffement climatique.») tandis que la seconde déclare une position climatosceptique devrait pouvoir être audible (« Le mot sceptique en sciences n’est pas une insulte et, au contraire, c’est une vertu. »). La réaction outragée de Nouvian, bouche bée et yeux révulsés, ne tarde pas à faire le tour des médias, alors même qu’un montage de l’algarade circule sur Twitter et montrant l’invitée malmenée et violemment réduite au silence par ses contradicteurs, de « négationnistes climatiques », doublés de « machos ». Un second montage, plus fidèle à l’esprit de la séquence intégrale, fait surface et vient relativiser cette version des faits. Cet épisode signe toutefois la mise au ban symbolique de Praud et des articles à charge ne tardent pas à paraître dans la presse mainstream concernant la « menace populiste » que son émission représenterait.
Praud n’hésite pas à vilipender ses détracteurs dans son émission et s’en prend vertement à Daniel Schneidermann. Alors qu’Élisabeth Lévy, invitée régulière du plateau de l’Heure des Pros, cite le nom du journaliste, l’animateur l’arrête dans son discours : « Ne citez pas ces gens que personne ne connaît ! Vous leur donnez une publicité ! Quand est-ce que vous comprendrez que ces gens ne représentent personne ! »
La rédactrice en chef de Causeur lui rétorque que l’intéressé « a quand même une chronique dans Libération ! ». Et Praud de renchérir : « Mais Libération ne représente personne, personne ne les lit, je me tue à dire ça. C’est 80 000 personnes qui l’achètent en France le matin […] C’est un très bon journal si vous voulez. Mais ça représente rien. Tout le monde s’en fiche. Notre émission, elle, elle a un public. Parce qu’il y a des gens qui en ont assez de ce politiquement correct, et qui viennent écouter autre chose ». En effet, l’audience de l’Heure des Pros culmine à 300 000 téléspectateurs, soit trois fois plus que le lectorat de Libération. Schneidermann réagit à la séquence dans sa chronique du quotidien, déplorant l’époque bénie où un cartel de médias pouvait bannir les indésirables, au nombre desquels figurerait Praud : « Un petit groupe de médias installés détenait les clés de l’accès à l’espace public. Il était donc relativement facile d’en bannir un auteur, un artiste, une théorie, un parti politique que l’on estimait, par consensus, hors du cercle du débat — par exemple les négationnistes ou complotistes. Sans Internet, le climatoscepticisme ne serait jamais allé bien loin. Ces réseaux sociaux ont tout changé. Le cercle du débat s’est élargi, ses frontières sont désormais floues, mouvantes, elles-mêmes débattues. »
Vie privée
Pascal Praud est le fils d’un commercial en fournitures de bureau. Il est père de quatre filles (Morgane, Tiphaine, Lou et Faustine), nées d’une précédente union. Il réside dans le VIIe arrondissement de Paris. Sa compagne actuelle, Catherine, est une ancienne basketteuse professionnelle qui réside en Charente.
Il l’a dit
« C’est une colonisation à l’envers », à propos du rachat du PSG par le Qatar, le 19 janvier 2013 sur Yahoo! Foot
« Je promets d’être un arbitre impartial », le 29 août lors de sa première dans « Ça se dispute », sur i>Télé
« Emmanuel Macron, 36 ans : un oubli par la classe médiatique. Il est aujourd’hui le baron Emmanuel Macron, Mozart de la finance », RTL, « Le Praud de l’info », 28/08/2014.
« François Hollande bafouille tellement qu’on a envie de lui nettoyer ses lunettes », RTL, « Le Praud de l’info », 26/08/2014.
« Quand j’étais à TF1, il était, à l’époque, le président du PSG, je couvrais plus particulièrement Marseille. De cette période date notre animosité. Mais Denisot n’est pas aussi gentil que l’on croit ! », septembre 2008, Ouest-France
« Il m’arrive parfois d’être maladroit, j’en conviens. Mais, je n’ai pas l’impression d’être un mal aimé. Au contraire, beaucoup de gens me disent : continuez, dites au président Kita que l’on est avec vous. Je ne me sens pas en danger dans les rues de Nantes… Pourquoi d’ailleurs ? », septembre 2008, Ouest-France
« C’était une erreur. Discuter avec les agents, les joueurs, être plongé vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans cette atmosphère, je n’étais pas fait pour ça. Un vestiaire, c’est incompréhensible pour quelqu’un qui n’a pas joué en pro : tu n’as pas les codes, tu n’es pas à ta place et tu n’es pas bon », à propos de son passage au FC Nantes, 07/06/2014.
« À TF1, j’étais dans un exercice formaté. Aujourd’hui, à la télé ou à la radio, j’ai une plus grande liberté éditoriale. T’as 50 ans, t’es un peu plus libre, c’est normal. Et puis, après Nantes, je suis revenu dans le métier avec plus d’appétit. Ecrire, parler, penser, réfléchir, polémiquer : j’ai réalisé que j’aimais vraiment ça », Le Nouvel Obs, 07/06/2014.
« Bon. L’évasion fiscale, c’est un sport national, et international, manifestement. Bon. Est-ce que les gens qui ont pratiqué cette évasion fiscale (ndlr : Football Leaks) ont le sentiment de l’avoir fait dans les règles ? […] Quand on a beaucoup d’argent oui je pense que effectivement, les gens qui ont beaucoup d’argent disent “tiens je vais mettre de l’argent en Suisse je vais mettre de l’argent en Belgique, je vais essayer d’échapper à l’impôt. », « 13h Foot », i>Télé, 03/12/2016.
« Les pressions, bah elles existent et c’est la base des journalistes [sic] et, alors pas celle que vous venez peut-être de dire, il y a des pressions qui sont parfaitement inacceptables et notamment lorsque l’intégrité des journalistes est mise en cause ou en tout cas est attaquée, mais en revanche des pressions c’est la vie quotidienne d’un journaliste et c’est, j’ai envie de dire c’est à lui simplement de pouvoir y résister. », Ibid
« Ce n’est que de la télé, ça entre par une oreille, ça ressort par l’autre. Ce n’est pas le Collège de France, ce que je fais. », Marianne, 16/05/2019.
« Quand j’étais sur TF1, j’étais 100% TF1 ; quand j’étais au FC Nantes, j’étais 100% FC Nantes. Et aujourd’hui à CNews, je suis 100% Bolloré (…) La fidélité est une valeur que je place au-dessus de tout car je hais les traîtres. », Le Monde, 31/05/2019.
« Vous ne voulez pas vous attaquer au service public, qui… je voulais dire endoctrine… En tout cas, c’est de la propagande ! Vous ne voulez pas vous attaquer à cela ! Personne n’ose le faire. Il faut y aller ! Écoutez tous les humoristes de cette belle station publique. Écoutez la ligne éditoriale », L’Heure des Pros, CNews, 19/10/2019.
Ils l’ont dit
« Pascal Praud, c’est un peu le binoclard de la récré que l’on veut bien écouter parce qu’on a pitié de sa petite tristesse qui risque de se transformer en aigreur amusante. », “Socrates”, 90minutes.fr
« Il ne laisse pas indifférent. Il agace par son côté hâbleur, il amuse par sa grandiloquence, et surprend souvent par ses réactions disproportionnées (…) Pascal Praud débute sa journée par une revue de presse. Directeur de la communication oblige, il épluche tout. A la moindre critique — à son sens injustifiée -, il dégaine son téléphone. Il est souvent 9 h 30. « Mais pourquoi tu écris ça ? Vous êtes vraiment des grands enfants vous les journalistes », reproche-t-il à son détracteur du matin. Un jour, ulcéré par un papier sur la possible vente du club, Praud fait barrage pour que l’auteur n’en remette pas une couche sur la télé locale », David Phelippeau, 21/01/09, 20 Minutes
« Ce que je ne comprends pas, c’est qu’il passe son temps dans les couloirs à vous (Cyril Hanouna) demander de faire cela. Il passe sa semaine à nous demander : “Quand est-ce que vous venez foutre le bordel chez nous ?” Je ne comprends pas pourquoi quand vous y allez, il est tout bloqué », Énora Malagré suite à l’agacement de Pascal Praud lorsque Hanouna avait envahi son plateau. D8, « Touche pas à mon poste », 26/06/2014.
« Plume efficace au style parfois grandiloquent et ampoulé, il enchaîne les papiers : un jour, il s’émeut du silence de ses confrères après une sortie de Michel Platini exhortant les Brésiliens, Mondial oblige, à cesser leur manifestation ; un autre, il disserte — en convoquant Jaurès — sur le cas d’un célèbre attaquant des Bleus surpris par un tabloïd en galante compagnie », Alexandre Le Drollec, Le Nouvel Obs, 07/06/2014.
« À propos de l’arrivée de Jean-Marc Morandini, il a dit à un journaliste : ”Vous savez l’entreprise, c’est comme une monarchie. Il y a un roi qui décide et les autres obéissent. Le roi, c’est le directeur, les employés obéissent. S’ils ont décidé de mettre Morandini, pas de discussion. Les patrons, ce sont les rois, on ne discute pas’.” Mais pour ses interlocuteurs, la discussion se solde dans le bureau de Serge Nedjar, le nouveau patron de la rédaction, installé par Vincent Bolloré. C’est Pascal Praud qui les y a emmenés. La rédaction commence à se méfier de lui. Il va devenir une “taupe” aux yeux des grévistes. Présent régulièrement aux assemblées générales, il a le courage de faire entendre sa voix, opposée à la grève. “Le fait qu’il soit contre la grève n’était pas un problème, c’est son droit”, rapporte un ex-gréviste. Mais ses allers-retours entre la salle où étaient les grévistes et le bureau de Serge Nedjar ne passent pas inaperçus. », France Info, 13/11/2017.
« Il n’était pas à sa place”, juge un ancien salarié du club, interrogé par FranceInfo. “Les gens ne l’aimaient pas pour tout ce qu’il représentait, ce côté parisien ‘m’as-tu-vu. », Ibid.
« Pascal Praud est l’une des incarnations majeures de la chaîne. C’est quelqu’un de très intelligent et de très cultivé. Il aime provoquer des ruptures sur son plateau et n’a pas peur que ses débats soient agités. Cela donne beaucoup d’authenticité à son programme. Mais il a autour de lui des contradicteurs qui ne partagent pas du tout les mêmes avis. », Serge Nedjar, directeur de la rédaction de CNews, Télé 2 semaines, 11/06/2018.
« C’est pas le Collège de France. C’est une émission qui surfe sur les sujets d’actualité, avec de la vie et une grande liberté. Et aujourd’hui, il y a une pensée plus conservatrice, et moins politiquement correcte. » Lui-même se définit comme « très conservateur sur la culture, le français, l’école », et ouvert sur la PMA et la GPA. », Le Parisien, 25/11/2018.
« Il est en fusion avec les préoccupations des téléspectateurs, en phase avec leurs attentes. Pour moi c’est l’un des journalistes les plus impressionnants du moment. », Gérald-Brice Viret, directeur des antennes de Canal+, Le Monde, 23/05/2019.
« C’est un homme cultivé, sympathique. Mais par cynisme ou gloriole ou par conviction idéologique, il organise le pire du cirque médiatique. Il vaut mieux que ça, mais devient un Zemmour qui n’a pas écrit de livres. », Claude Askolovitch, Le Parisien, 21/03/2020.
« Il pense pour le téléspectateur avant tout. Il a cela en lui, ça lui permet de tomber juste tout le temps. Là où les gens se trompent un peu, ils pensent que c’est un beauf alors que c’est un vrai lettré, un lecteur passionné. » Léa Salamé, Ibid.
« Non ! Non ! Vous votre métier c’était d’être cuisinier au départ, et puis après vous avez obliqué vers le sport, notamment le football et maintenant vous vous êtes placé dans ce truc-là en prétendant avoir des compétences que vous n’avez pas du tout. », Christian Clavier, L’Heure des Pros, 3 juillet 2020.
Crédit photo : RTL (DR)