Vie professionnelle: les réunions du vendredi soir ont une odeur de soufre
Jugées comme trop envahissantes sur la vie privée et génératrices d’inégalités, les réunions de travail n’ont plus la cote après 16 h 30 les veilles de week-end.
Article réservé aux abonnésPar Hélène Seynaeve Temps de lecture: 4 minIls étaient touchés de réunionite aiguë », plaisante Jessica. Ex-employée d’une administration communale bruxelloise, elle se souvient d’une moyenne de dix réunions par semaine. « Parfois, ils nous retenaient jusqu’à 20 heures le vendredi. »
Les « réus », meetings ou autres points de planification structurent nos quotidiens professionnels pour le meilleur mais aussi pour le pire. Critiquées pour être parfois trop longues, trop fréquentes, trop peu productives, les réunions n’en restent pas moins nécessaires, tant pour s’organiser que pour prendre des décisions collectives. Si chacun a sa méthode pour les rendre plus sympathiques aux yeux des employés, un constat semble doucement faire l’unanimité : les réunions du vendredi soir sont à bannir.
Cet article est réservé aux abonnés